mardi 13 janvier 2015

Le suzerain et Guillaume Tell : Part Two (ze)

Rappel de l'épisode précédent.
Il était une fois dans un pays pas si imaginaire que ça, un suzerain ................

L'affaire aurait pu et dû se terminer là mais non ...............


Comme un enfant qui ne peut attendre plus longtemps pour essayer son nouveau joujou, le suzerain se mit à découvrir toutes les possibilités qu'offrait ce couteau suisse.

La lame bien affûtée pour couper le pain et la viande, l'ouvre boite pour le petit commerce local qui ferme, la lime pour se manucurer les ongles, la pince à épiler pour se débroussailler les oreilles et les narines, la télécommande pour ouvrir le portail du château, le cure dent pour que la carie ne serve pas de garde manger, le tournevis pour jouer à l'inspecteur Gadget, la scie à bois pour accompagner le chien, l'éthylotest en cas de besoin, le ciseau pour couper les conversations, le ..., et ben il est ou le .....

Le suzerain venait de s'apercevoir que ce couteau suisse multi fonctions était incomplet, il manquait au moins un élément très utile voire indispensable, surtout bien plus utile et indispensable que ceux qui le composait.

Ne prenant que son courage à deux mains, il se précipita derechef chez le vendeur afin de lui signifier son mécontentement.

Je vous passe l'échange, ce blog étant également lu par quelques enfants, mais les propos ont fait rougir de honte les personnes qui se trouvaient par hasard dans l’échoppe. La conversation ou plutôt le monologue se termina en promettant au boutiquier une mort certaine de son petit commerce quand il faudra refaire la voie qui passait devant chez lui.

Vous vous demandez encore ce qui a poussé le suzerain dans cette ire subite ?

Insulte suprême, il n'y avait pas de tire bouchon

Notre bon vendeur pris alors son bottin pour chercher un moyen de défense, il trouva le club "Guillaume Tell" qui initiait les gens à l'usage de l’arbalète ce qui est tout à fait normal lorsque l'on vend des produits helvètes.


Toute ressemblance avec des faits anciens ou récents est tout à fait impossible et ne traduirait que de la mauvaise foi de la part de son auteur.

lundi 12 janvier 2015

Fini la commune, bonjour la paroisse

C'est en traînant sur Google que j'ai remarqué ce qui n'est peut être qu'une anomalie googeulesque de traduction.

Plouguenast est passé du statut de commune à celui de paroisse


Notre correspondant local, Hyppolite Panurge, va enquêter auprès des autorités locales afin de savoir si elles sont à l'initiative de ce changement.

Jobique Carmasse 

samedi 10 janvier 2015

Le suzerain et Guillaume Tell

Il était une fois dans un pays pas si imaginaire que ça, un suzerain à qui on offrait des cadeaux pour des menus services rendus.

Deux bonnes dames d'un âge certain voulurent remercier le suzerain en lui offrant un couteau, mais pas n'importe quel couteau, pas le vulgaire surin made in pays du milieu, non mais du véritable helvète.

Les deux groopies se rendirent donc dans l’échoppe la plus proche de l'endroit ou le suzerain tenait permanence. Le boutiquier enveloppa le présent dans un papier cadeau du plus bel effet afin que le suzerain ait dans les yeux l'émerveillement que seuls les enfants qui croient encore au père Noël ont lorsqu'ils défont les paquets qui sont au pied du sapin, suisse bien évidemment.

L'offrande fût remise en mains propres et pleines de doigts au suzerain qui eut presque une larme mais un suzerain ne pleure pas devant son bas et vil peuple.

Il défit le cadeau en prenant garde de ne pas déchirer le papier qui servait à emballer le présent, cela peut toujours resservir à couvrir ses livres d'écoles, quant au bolduc, il sera accroché au collier du chien pour donner à ce dernier un air de fête.

Une fois le paquet défait et le couteau en main, il bisa les deux dames l'une après l'autre tout en accompagnant ce geste avec un petit mot "Ce cadeau me sera bien utile".

Les deux braves laissèrent le suzerain en train d'admirer son cadeau.

L'affaire aurait pu et dû se terminer là mais non ...............

Ce sera l'objet d'un autre libelle à venir

Toute ressemblance avec des faits anciens ou récents est tout à fait impossible et ne traduirait que de la mauvaise foi de la part de son auteur.

mardi 6 janvier 2015

La Chèze : Rendons à ............ ce qui lui appartient

De notre journaliste reporter envoyé spécial à La Chèze

Notre confrère du télégramme rapporte dans ses colonnes que la mairie de La Chèze, située actuellement en plein centre bourg, pourrait être transférée dans l'ancienne Perception qui elle a été mutée à Loudéac.

Ce déménagement va dans le sens des directives gouvernementales sur l'accessibilité des services publiques à toutes les personnes y compris celles à mobilité réduite.

Cette décision devra recevoir l'aval du conseil municipal.

Mais qui est donc le César qui a eu cette idée afin qu'on lui la rende ?

Albert Pigeon