Il était une fois dans un pays pas si imaginaire que ça, une courtisane qui, commençant à défraîchir, n'était plus dans les bonnes grasses grâces de la cour, non le suzerain ne la rejetait pas mais des nobles zinfluents commençaient à vouloir du changement.
Lors d'une fête annuelle, dont seul le suzerain a le secret, les velléités de la courtisane ont été quelque peu refroidies.
Voulant une fois de plus remplacer son suzerain qui s'était attardé auprès de la dive bouteille afin d'avoir une voix claire à défaut des esprits, elle a décidé de porter la bonne nouvelle aux gueux, gueuses, manants et manantes.
Mais elle n'avait pas prévu que les conspirateurs auraient réagi à la façon de faquins qu'ils sont et avec un manque de courtoisie envers celle qui pavane auprès du suzerain.
Tel un cabri sautant, un des nobles zinfluents, dont le sang ne fit qu'un tour, enjamba la lice qui séparait le peuple des nobliaux et d'une main légère, fit une tapette sur la joue de la courtisane comme l'offensé qui jette son gant au visage de l'offensant, la trace des cinq doigts faisant rosir la pommette.
Les témoins furent nombreux et demandèrent à assister les deux querelleurs lors du duel qui aura lieu prochainement dans le palais de justice royal sous le chêne qui a des glands.
Et un peu comme chez le bon Astérix, la fête se termina par des chants et quelques explosions de pétards pour certains et moultes et moultes libations pour les autres dont le suzerain qui en était habitué.
Toute ressemblance avec des faits anciens ou récents est tout à fait impossible et ne traduirait que de la mauvaise foi de la part de son auteur.
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