"Les services à domicile vivent un moment crucial.
Le conseil départemental des Côtes d'Armor est sur le point d'ouvrir largement à la concurrence privée le secteur sanitaire et social de l'aide à domicile prévue pour les personnes âgées dépendantes ; il est aujourd'hui organisé par le monde associatif et par les communes, leur CCAS ou encore, et de plus en plus, les Communautés d'Agglomération et leur CIAS. Des entreprises privées peuvent également intervenir, mais c'est plus rare dans nos territoires costarmoricains.
Ici, à Plouëc, c'est le comité cantonal de Pontrieux qui intervient depuis quarante ans pour le compte des huit communes de l'ancien canton de Pontrieux.
Je mets en garde les uns et les autres de ne pas tomber dans la facilité comptable et financière de la libéralisation, voire la dérégulation de métiers qui requièrent des conditions de dignité humaine et de professionnalisation permanente.
La dépendance n'est pas un commerce."
Il ne faut pas mettre en doute le sérieux du travail des personnes qui interviennent dans les sociétés privées mais avec les structures publiques, le tarif des prestations était déterminé par un conseil d'administration composé d'élus et de personnes n'ayant pas un point de vue mercantile.
De plus, et je ne le souhaite pas, quid en cas de cessation d'activité d'une structure privée ?
La Dépendance n'est vraiment pas un commerce.